LES EXOPLANÈTES : À LA RECHERCHE DE VIE EXTRATERRESTRE

I. Introduction

Les exoplanètes sont des planètes qui orbitent autour d'étoiles autres que le Soleil.

II. Méthodes de détection

Méthode du transit : mesure de la diminution de luminosité d'une étoile lorsqu'une planète passe devant.

Méthode de la vitesse radiale : mesure de la variation de vitesse d'une étoile due à la gravité d'une planète.

Méthode de l'imagerie directe : observation directe de la lumière réfléchie par une planète.

Méthode de la lentille gravitationnelle : mesure de la déviation de la lumière d'une étoile par la gravité d'une planète.

III. Caractéristiques des exoplanètes

Taille et masse : les exoplanètes varient de la taille de la Terre à celle de Jupiter.

Orbite et température : les exoplanètes peuvent orbiter très près ou très loin de leur étoile.

Atmosphère et composition : les exoplanètes peuvent avoir des atmosphères gazeuses ou solides.

IV. Recherche de vie extraterrestre

La zone habitable : région autour d'une étoile où la température permet l'existence d'eau liquide.

Les biosignatures : signes de vie tels que l'oxygène, le méthane ou la chlorophylle dans l'atmosphère.

V. Exoplanètes prometteuses

Proxima b : exoplanète potentiellement habitable autour de Proxima du Centaure.

TRAPPIST-1e : exoplanète potentiellement habitable dans le système TRAPPIST-1.

Kepler-452b : exoplanète potentiellement habitable similaire à la Terre.

Kepler-452 b est une exoplanète de type super-Terre découverte grâce au télescope spatial Kepler. La planète, d'un rayon 60 % plus grand que celui de la Terre, orbite en 385 jours autour de son étoile, Kepler-452, située à environ 1 400 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Cygne. La planète se trouve dans la zone habitable de son étoile, à une distance 5 % plus grande de cette dernière que la Terre ne l'est du Soleil. La découverte de Kepler-452 b, dont l'existence a été confirmée par des mesures au sol[réf. nécessaire], est annoncée par la NASA le 23 juillet 2015, en même temps que onze autres candidats planètes de moins de deux rayons terrestres orbitant également dans la zone habitable de leur étoile.

Kepler-452 b pourrait être la première planète tellurique détectée dans la zone habitable d'une étoile de type solaire autre que le Soleil lui-même, et peut ainsi être considérée comme analogue à la Terre, malgré son volume 4 fois supérieur. Jusqu'à cette découverte, les exoplanètes telluriques orbitant en zone habitable avaient été détectées autour d’étoiles plus faibles et plus froides que le Soleil. Toutefois, deux études publiées en 2018 et 2019 montrent que la planète reste un simple candidat, les équipes n'étant pas mesure d'exclure (avec une confiance supérieure à 99 %) que le signal de transits détecté par Kepler pourrait être du à une erreur instrumentale.